Thursday, December 8, 2011

Ma première revue d'une pièce: Pour un oui ou pour un non, écrit par Nathalie Sarraute

L’autre côté d’un conte de fées

Typiquement, quand nous parlons des contes de fées, une image d’une princesse enfermée dans un pylône arrive. Et quand nous parlons des mythes, une image d’un héros très fort, qui doit conquérir les Dieux arrive. A propos de Nathalie Sarraute, nous voyons une image si différente dans sa pièce Pour un oui ou pour un non. Deux hommes…deux amis, deux ennemis—ce que vous voulez les appeler. Deux hommes luttent à cause d’une crise dans leur amitié. C’est une crise qui ne peut pas avoir de résolution. Leur amitié est plus forte que le mot semble, c’est presque un vice pour les deux hommes. Ce vice est inévitable et éternel. « Tu penses que je t’ai tendu un piège ? » (35) demande H1 de H2. Ils accusent l’un à l’autre des choses ridicules. Ici, la défense et la jalousie de H1 semble du comportement de la reine dans le conte de fées Blanche Neige. La fonction de la référence qui suivit est de marquer les différences entre les deux amis. H2 parle de Blanche Neige ici : « Et le miroir répond : ‘Oui, tu es belle, très belle, mais il y a là-bas, dans une cabine au fond de la forêt, une petite princesse encore plus belle…’ » (38). H2 essaye de montrer à H1 qu’il existe des autres bonheurs dans le monde. H1 aime beaucoup sa stabilité et ne veut pas que rien la change. Ils cherchent quelque chose de plus dans l’autre, mais c’est impossible. Ils sont complètement différents. Constamment ils cherchent une solution, une raison d’être d’amis, mais elle n’existe pas. A cause de ça cette pièce est plus comme mythe, à cause d’une fin tragique. Les deux ne peuvent pas se réconcilier leurs différences.

Les hommes simulent qu’il existe quelque chose à sauver, à cause des moments où ils se remémorer, mais des accusations inévitables arrivent. A la fin, H2 se réalise un peu qu’il n’existe pas de solution. « Chacun saura de quoi ils sont capable, de quoi ils peuvent se rendre coupables : ils peuvent rompre pour un oui ou pour un non » (50). Il parle en termes généraux pour marquer la leçon universelle…et c’est ici où nous pouvons voir que c’est un peu comme un conte de fées où les personnages peuvent conquérir des problèmes. Mais les deux lignes finales, où le combat recommence encore une fois, nous voyons que c’est absolument impossible de trouver une solution ou une reprise de cette amitié fatale.

écrit le 14 novembre 2011